Les journalistes des médias en ligne venus d’Idjwi, Nyangezi, Bunyakiri et ceux de Bukavu sont à l’école du savoir sur les connaissances et compétences de leur secteur du journalisme.
Il s’agit d’un atelier de formation qui à pour objectif global de contribuer à l’amélioration de l’espace d’expression démocratique ainsi que la participation citoyenne.
Cette session de formation visé également à rendre conforme les lois sectorielles aux évolutions des pratiques socioprofessionnelles, notamment dans les domaines de la communication, des médias et du numérique de manière générale.
Au terme de cette formation de cinq jours, les participants auront des connaissances sur le fonctionnement de l’organe de régulation et de l’auto-regulation des médias ; d’assurer l’autorégulation pour se protéger individuellement et collectivement de la loi, mais aussi du doute pouvant mener à un rejet de la société.

La dite formation organisée par la SYMUF permettra aux participants de diffuser des contenus numériques à grande échelle et à promouvoir l’éclosion de l’économie numérique sur base des règles établies ; de jouer un rôle primordial dans la promotion de la paix et le renforcement de la cohésion sociale ;-mais aussi de s’engager à produire et publier mensuellement un article qui cadre avec la promotion de la paix mais aussi renforcement des innovations du nouveau Code numérique et audionumérique.
Dans le cadre de cette formation, le Professeur Adolphe KILOMBA a éclairci les aspects juridiques de la profession. Il est revenu sur la loi de 1996, une avancée majeure par rapport à l’ordonnance de 1981, qui englobait l’ensemble des médias et de leurs métiers sans distinction entre le secteur public et privé, ou entre le commercial et le communautaire.
Professeur Adolphe KILOMBA, facilitateur de l’atelier organisé par la SYMUFLe Professeur Kilomba a insisté sur la notion de liberté d’opinion et d’expression, telle que définie par la loi de 1996 : le droit d’informer, d’être informé, et de communiquer librement, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public, des droits d’autrui et des bonnes mœurs.Il a également rappelé les dangers des dérives professionnelles.
Le juriste a notamment précisé les délits de trahison punis par l’article 78 de la loi. Seront sanctionnés ceux qui, en temps de guerre, incitent les forces armées à la trahison, participent sciemment à une entreprise de démoralisation ou divulguent des informations secrètes nuisant à la défense nationale.
Francis BAHOZA, chargé de projet à la Synergie des Médias pour l’Union des Forces et le facilitateur Me Adolphe KilombaSelon Francis Bahoza, chargé de projet à la Synergie des Médias pour l’Union des Forces, Symuf-Maison de la presse, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet de soutien médiatique au renforcement de la démocratie et de la prévention des conflits dans la province du Sud-Kivu.
Le chef de projet BAHOZA indique que c’est avec l’appui financier de la Direction du Développement et de la Coopération Suisse que cette rencontre est organisée. « En s’engageant à produire des articles sur la promotion de la paix, les participants sont appelés à jouer un rôle primordial dans le renforcement de la cohésion sociale dans nos communautés. Ces assises se tiennent à l’hôtel BEAU LIEU en NGUBA, dans la ville de Bukavu en province du Sud kivu.
Albert CINYABUGUMA



