Depuis quelques années la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu est secouée par des incendies successifs. La quasi-totalité des quartiers sont concernés par cette catastrophe qui se solde, dans la plupart des cas par de mort d’hommes, des infrastructures communautaires, maisons et des biens de valeur réduits en cendre.
Depuis le début de l’année 2024, la situation s’est aggravée et elle devient incompréhensible pour certains habitants de la ville, qui apprennent ou vivent du matin au soir, de la nuit au petit matin que 2, 3 ou plus des cas d’incendies ont été enregistrés dans différents coins de Bukavu.
Si les autorités ou la société civile restent perplexe sur l’origine des ces incendies souvent Incconue, certains habitants croient à des causes mystérieuses, d’autres par contre pensent à des origines criminelles.
Dans tous les cas, des sensibilisations sont faites par les acteurs via les médias, mais pourquoi cette catastrophe persiste ?, la réponse est loin d’être trouvée !
C’est ainsi que la Plateforme Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement « DYCOD-RDC » et le Mouvement Action Citoyenne pour la Révolution Démocratique « ACRD » chargent le pouvoir judiciaire.
Ces deux structures pensent que la voie de la justice pour éclairer davantage sur cette situation qui laisse plus d’un habitant sans mot.
Pour ce faire, la DYCOD-RDC et l’ACRD ont introduit une plainte contre inconnu pour infraction d’incendie à Bukavu, de janvier à juillet 2024.
« () 1.000 maisons calcinées, d’innombrables pertes des biens de valeur et plusieurs vies humaines fauchées sans que personne ne soit interpellée, ni arrêté et condamner à ce sujet. Considérant le drame humanitaire que ces incendies ont causés depuis l’année passée, et au regard des informations en notre possession laissant croire a une activité criminelle, nous avons introduit une Plainte contre inconnus devant le Parquet de la République, afin d’identifier et faire condamner à qui se livreraient provoquer des incendies Bukavu », lit-on dans un communiqué de presse fait à ce sujet ?
Ces deux structures demandent à l’autorité judiciaire de mener une enquête minutieuse tendant à dénicher et mettre hors d’état de nuire les auteurs présumés de ces actes afin qu’ils subissent la rigueur de la loi et ce, en vertu des dispositions légales sur pieds des articles 103, 104 et 105 du Code Pénal Congolais réprimant, renchérit l’Infraction d’Incendie, poursuit Me Patient Bashombe Matabishi et qui appelle les victimes des incendies à Bukavu de collaborer avec la justice.
Pascal Ngaboyeka