Depuis le début de l’été, les hôpitaux constatent une hausse des consultations pour des cas supposés de contamination au coronavirus. Une augmentation légère, mais réelle des cas positifs, en partie liés aux grands rassemblements festifs de la saison. Mais pas seulement, puisqu’un nouveau variant du virus semble s’imposer en France. Son nom technique est EG.5, également appelé « Eris ».
Depuis la mi-juillet, ce nouveau variant fait partie de la liste établie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des variants du Covid-19 à surveiller. Et pour cause, selon la base de données de référence pour le suivi du Covid-19, celle du Gisaid, la souche EG.5 gagne du terrain.
Elle serait désormais la plus répandue dans l’Hexagone, présente chez 34% des personnes testées positives dont les virus ont été séquencés. Les variants XBB, dont EG.5 est issu, sont loin devant les autres variants issus d’Omicron qui faisaient la course en tête depuis la fin de l’hiver. Et même si ce pourcentage doit être pris avec précaution, les données disponibles étant trop limitées, elles semblent s’aligner sur les tendances observées à l’étranger avec 15% des infections au Royaume-Uni, 17% aux États-Unis et c’est le même constat en Asie.
D’après les chercheurs, EG.5, qui a subi deux mutations successives, semble plus transmissible et mieux résister aux anticorps développés par les vaccins. Il est donc plus contagieux, mais pas plus dangereux pour l’heure, avec les symptômes classiques d’un virus respiratoire : toux, fièvre, rhume.
Mais ce variant reste à surveiller à la rentrée ou en hiver quand le taux d’immunité baissera et que les conditions météorologiques seront plus favorables au virus, à en croire RFI.