Le représentant-pays du fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) en RDC, Mr Grant Leaity a visité, samedi 08 juillet, plusieurs projets en cours d’exécution en faveur des victimes de la Catastrophe du 4 mai dernier à Bushushu, dans le territoire de Kalehe.
« la population commence à retrouver un peu de sourire. Maintenant il est question de regarder comment aider cette population à trouver des solutions plus durables. Il y a la question des enfants séparés, nous travaillons avec la division des affaires sociales pour trouver les familles d’accueil certifiées,
La question des écoles temporaires pour le rattrapages et la suite, le site hors risques où les gens peuvent s’installer. Nous travaillons avec le gouvernement pour voir quelles options prendre, on parle d’aumoins 7 mille ménages, il est essentiel de trouver des solutions », confie le N°1 de L’UNICEF en RDC.
Accompagné d’une forte délégation, il a, sous le guide du chef de bureau de L’UNICEF/Sud-Kivu, Ibrahim Abdi Shire, visite notamment, le lieu du sinistre, zone qui a été rasée par les inondations, après quoi, il a tout à tour visité le site pour enfants aménagé à l’Institut Bushushu.
Ici, se déroule des activités éducatives en situation d’urgence, des activités psychosociales et de détraumatisation avec la projection des films.
Il a ensuite visité les activités sanitaires notamment le site de traitement d’eau, qui dessert la communauté de Bushushu en eau potable, un projet mis en œuvre par AIDES, avec l’appui financier de l’UNICEF à travers le programme WASH.
S’en est suivi la visite du centre de santé de Bushushu où l’Unicef prend en charge les activités sanitaires et de nutrition.
Les mêmes activités sont appuyées par l’UNICEF au centre de santé de Nyamukubi et à l’hôpital général de d’Ihusi/Kalehe.
Par la suite, Mr Grant Leaity est allé à la rencontre de 2 familles d’accueil transitoire (FAC), qui encadrent des enfants orphelins de le cadre de la protection de l’enfant, avant de chuter à l’espace amis d’enfants aménagé au terrain de Bushushu.
Sur place plusieurs activités récréatives qui concurrent également à la détraumatisation y sont effectuées, telles que les chants, les danses avec la participation des quelques psychologues, sous l’encadrement de l’organisation ACAD, avec toujours l’appui de L’UNICEF.
Pascal Ngaboyeka