Sud-Kivu : avec un poids politique non négligeable au Parlement, l’AFDC-A dénonce l’injustice dans le partage du pouvoir à l’Union Sacrée et saisit sa hiérarchie

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Fort de son poids politique avec 44 députés nationaux, 77 députés provinciaux et 13 sénateurs, le regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A, fédération du Sud-Kivu, ne digère pas ce qu’elle qualifie « d’injustice et d’une marginaliserion politique au sein de l’Union Sacrée de la Nation », au regard de la majorité parlementaire à laquelle il contribue très considérable.

Le regroupement cher au professeur Modeste Bahati Lukwebo dans la province du Sud-Kivu saisit sa hiérarchie au niveau national en réclamant l’organisation d’un congrès extraordinaire afin de clarifier sa position au sein de l’Union Sacrée de la Nation.

Ceci ressort d’une déclaration faite ce samedi 13 juillet 2024, devant la presse, au siège provincial de l’AFDC-A/Sud-Kivu dans la ville de Bukavu.

«()vu les efforts et sacrifices incontestables de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, sur toute l’étendue du territoire national pour la réélection du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour un deuxième mandat, il reste injuste et même scandaleux que la part de l’alliance des forces Démocratiques du Congo et alliés dans les institutions fasse l’objet de discussions, doute et ou négociations conduisant à l’octroi de deux ministères bien désossés, vidés de toute substance pourtant irréfutablement deuxième force politique du pays…», note cette déclaration

Pour l’AFDC-A, il s’agit d’une injustice et marginalisation politique qui du reste méritent réparation en prenant en compte les efforts et positions des uns et des autres au sein de l’Union sacrée.

Il est donc urgent, à en croire l’AFDC-A/Sud-Kivu, de convoquer urgemment et sans délai un congrès extraordinaire en vue de clarifier la situation et la position du regroupement au sein de la plateforme majoritaire au Parlement congolais.

Ce regroupement demande en outre au Président Tshisekedi, la haute autorité politique de l’Union Sacrée de la Nation, d’ordonner en « bon père de famille, une réparation urgente, plus juste et logique de l’injustice et mépris que leur regroupement subit ».

Par ailleurs, les cadres et militants de l’AFDC-A Sud-Kivu rappellent à l’opinion nationale combien ils ont mouillé le maillot pour la réélection du Président Félix Tshisekedi en plus de l’obtention d’une majorité «écrasante » à touts les niveaux.

À l’opposé, la fédération de l’AFDC-A au Sud-Kivu, «prenant Dieu et la Nation congolaise toute entière à témoins », les instances nationales de leur regroupement politique devront tirer toutes les conséquences car elle ne pourra pas demeurer « l’autel et le sacrifice » pour un droit mérité transformé en avantage, previent-elle.

Il sied de noter que des haut cadres et députés nationaux, provinciaux élus du Sud-Kivu ont pris part à cette séance et tous réclament justice pour le parti du Professeur et sénateur Bahati Lukwebo Modeste.

Pascal Ngaboyeka

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