Innondations à Kalehe : devant le représentant-pays de l’UNICEF, l’I.T du CS de Bushushu livre les données sanitaires d’après catastrophe et lance un plaidoyer

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L’infirmier titulaire du centre de santé de Bushushu, dans le territoire de Kalehe, rapporte quelques données sanitaires d’après la catastrophe survenue le 4 mai 2023, causant des centaines des morts, des disparus et de nombreux sinistrés et blessés.
Samedi 08 juillet, devant le représentant-pays de l’UNICEF en RDC Grant Leaity, Muhini Lemera Honoré, a fait savoir que sa structure a admis plusieurs blessés dont 111 cas de personnes blessés graves dont 59 ont été transférés à l’hôpital général d’Ihusi, 598 cas d’infection respiratoires aigues dues aux mauvaises conditions de logements, 80 cas de diarrhée.
« au 1er trimestre, l’ère de santé de Bushushu a admis au-moins 668 enfants malnutris aigus sévères et ces chiffres risquent de tripler à la fin de l’année suite à l’insécurité alimentaire des ménages sinistrés qui dépendent uniquement des dons des partenaires pour leur survie quotidienne », indique l’I.T du CS de Bushushu.

Ce dernier ajoute que plusieurs adultes consultés font état des troupes psychologiques.
Par ailleurs, Mr Honoré Muhini, remercie tous les partenaires humanitaires qui se sont impliqués pour soulager la souffrance de la communauté, citant particulièrement les efforts de l’UNICEF dans la prise en charge des plusieurs activités.
« le CS de Bushushu a pris en charge gratuitement les malnutritions aigues sévère des enfants de moins des 59 mois, le renforcement des activités de la CPC redynamisée…et plusieurs autres activités communautaires à travers le 11 C.A.C redynamisés malgré la perte des 30 relais communautaires qui ont trouvé la mort lors de cette catastrophe », poursuit-il.
Néanmoins, l’infirmier plaide pour la dotation à l’ère de sante de Bushushu d’une ambulance, afin de facilité le transfèrement des malades vers les hôpitaux plus spécialisés pour le traitement des cas spécifiques.

Il plaide également pour plus des soutiens aux besoins humanitaires dans la zone, l’appui en médicament essentiels pour la prise en charge des enfants et autres vulnérables, l’octroi aux ménages des capitaux afin que ces derniers recommencent différentes activités génératrices des revenus, pouvant leur permettre de subvenir à certains besoins familials, ainsi que l’amélioration de l’appui financier aux structures sanitaires dont les prestataires multiplient les sacrifices pour sauver des vies.
L’infirmier titulaire du Centre de Santé de Bushushu note en fin que cette ère de santé couvre 11 villages et comptait 24 248 habitats avant la catastrophe, et en ces jours l’on compte 19 307 habitants.

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