Le Président Félix Antoine Tshisekedi prend part, ce samedi à Libreville au Gabon, à la XXIIIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).
« Relever le défi du financement de la Communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle », est le thème principal de ces assises. Les participants veulent repenser le mécanisme interne de financement de cette institution sous-régionale après le constat d’échec de l’initiative de la Taxe d’intégration communautaire (TIC) issue d’un prélèvement de 0,2 % des transactions économiques.
Dans son allocution d’ouverture, le président du pays hôte et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, s’est justement apaisanti sur le manque des moyens de la CEEAC. Pour lui et pour les autres intervenants, le sommet de Libreville est l’occasion indiquée de réfléchir sur les ressources financières qu’il faut pour l’émergence de cette organisation. Il s’agit, de l’avis de tous, de casser ce paradoxe d’une communauté économique régionale dotée d’un potentiel de richesse important mais qui peine à mobiliser les moyens pour son bon fonctionnement.
Outre cette problématique, les Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC discutent également des questions relatives à la guerre au Soudan et à l’agression de la République démocratique du Congo (RDC)
Avec la presse présidentielle