L’humanité a commémoré la journée de l’enfant africain, célébrée le 16 juin de chaque année, en mémoire des centaines d’élèves sud-africains tués et blessés, le 16 juin 1976, par les forces de l’ordre du régime de l’apartheid, alors qu’ils manifestaient à Soweto pour exiger une éducation de qualité pour les enfants noirs. A cette époque, l’Afrique du Sud était gouverné par l’apartheid, un régime de ségrégation raciale.
Cependant en RDC, plusieurs enfants sont jugés vulnérables, touchés par la pauvreté, impactés par les conflits armés, victimes d’exploitation économique.
Des enfants sont abandonnés, privés du cadre familial car, certains sont accusés de la sorcellerie. D’autres enfants vivent dans les rues ou travaillent dans les mines, d’autres encore sont affectés par les conflits armés.
Cette situation est amplifiée par un contexte de pauvreté généralisée qui touche le pays.
Pour autant, des efforts sont fournis par le Gouvernement et ses partenaires pour remédier à cette précarité à laquelle sont exposés les enfants congolais.
C’est notamment la gratuité de l’enseignement à l’école primaire. Cette mesure du Gouvernement a boosté la fréquentation des élèves surtout dans les écoles primaires.
D’autres progrès sont également réalisés en faveur des droits des enfants en dépit de certains défis qui persistent.
Les acteurs investis dans la promotion des droits des enfants plaident auprès des autorités congolaises pour que le développement de la jeunesse devienne une priorité du gouvernement. Ils souhaitent que cela figure dans son axe stratégique de développement, surtout que, la moitié de la population de la RDC est constituée de jeunes âgés de 10 à 12 ans.
Cette journée qui requiert un caractère particulier dans la promotion des droits des enfants semble ne pas attirer l’attention des autorités.
Au Sud-Kivu, des défenseurs des droits humains et ceux oeuvrant dans la défense et la promotion des droits de l’enfant appellent le Gouvernement tant national que provincial de valoriser ladite journée, afin qu’elle puisse constituer une occasion où les enfants s’expriment sur tous ce qui gangrènent leur droit à l’épanouissement, au développement etc.