Christophe Mboso Nkodia Pwanga, speaker de la Chambre basse du Parlement, accompagné de tous les membres du bureau de cette chambre parlementaire, a reçu en audience, ce lundi 22 mai 2023 en son cabinet de travail du Palais du peuple, une équipe d’experts internationaux du Conseil des droits de l’Homme en RDC.
Conduite par a présidente, Mme Marie-Thérèse Keita Bocoum, la délégation onusienne a échangé avec le président de la Chambre basse du Parlement sur la justice transitionnelle. Au sortir de cette entrevue, Marie-Thérèse Keita s’est exprimée en ces termes : « J’ai conduit l’équipe d’experts internationaux de l’ONU en RDC pour une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale et son bureau. Le président nous a reçus très aimablement et nous a consacré de son temps. Nous en avons profité pour féliciter le président de l’Assemblée nationale, son bureau et tous les députés pour l’action continue et le soutien qu’il apporte pour la mise en œuvre de la justice transitionnelle en RDC qui est notre mandat, celui d’accompagner le processus ici.
Et ce mandat, nous le tenons du Conseil des droits de l’Homme durant une année. Et durant ce mandat, nous voulons au renforcement des capacités du pays et d’aider à la mise en œuvre de la justice, non seulement au niveau provincial, comme cela a été décidé pour le Kasaï, mais aussi aider à la mettre en place au niveau national, pourquoi pas au niveau régional ; pour en dresser justement les impacts du conflit lié à la région et assurer la lutte contre l’impunité dans ce contexte, en même temps que les réparations et aussi garantir la non-répétition et la réconciliation. Donc, aider le pays à mener cette politique qui, certainement, apportera la sécurité, la paix et le développement ».
De son côté, le président de l’Assemblée nationale a fait état du chantier qu’elle a en œuvre dans ce domaine et de la vision que la représentation nationale, celle d’accompagner le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi et la Présidence de la République qui a mis en place un fonds de réparation pour les victimes et d’accompagner toutes les mesures qui permettront de mettre en œuvre la justice transitionnelle dans le pays ».
Avant de renchérir avec ces mots : « Notre contribution qui est celle du Conseil de sécurité ira dans ce sens, celui d’accompagner le pays, le président et la population à accomplir leurs missions dans ce domaine. Nous intervenons selon notre mandat pour accompagner le pays, le gouvernement, les autorités dans non seulement l’élaboration, la conception de cette politique, mais aussi dans la mise en œuvre de cette politique.
Déjà, à la demande du pays et sur les résolutions du Conseil de sécurité de l’année dernière, du personnel a été détaché ici, notamment au ministère des Droits humains, de même que les résolutions précédentes, celles sur le Kasaï qui étaient étendues au pays (RDC), prévoyaient l’assistance d’une équipe de médecins légistes pour entamer et continuer à aider dans les enquêtes qui permettront de poursuites judiciaires et la réparation à tous les niveaux », a ajouté Marie-Thérèse Keita.
Aujourd’hui, a-t-elle précisé par ailleurs, son équipe travaille pour le niveau national et dans tous les domaines, En fait, l’objectif et l’aide du Conseil des droits de l’Homme du Conseil de sécurité aide à mettre en place un élément important. C’est la complémentarité des acteurs au niveau national, niveau international et la complémentarité de la région dans le domaine de la justice transitionnelle.