Au moins 9 341 élèves du primaire et secondaire sont privés de cours, depuis le 4 mai courant, à la suite des inondations ayant touché leurs écoles à Bushushu et Nyamukubi, territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
Selon des sources sur place, environ 1 012 élèves ont timidement repris sur 14 écoles touchées par cette catastrophe naturelle.
Les mêmes sources rapportent qu’un élève sur 10 est soit décédé, soit disparu.
Le choc émotionnel et le traumatisme demeurent profonds tant chez les élèves que chez leurs enseignants.
« Tous nécessitent un accompagnement socio-psycho pédagogique permanent pour les aider à surmonter le traumatisme après la tragédie », a indiqué le directeur de la province éducationnelle Sud-Kivu 1, présent sur le lieu du drame.
Simon Zono a ainsi lancé un plaidoyer auprès du Comité de coordination de la gestion des catastrophes de Kalehe.
Du côté infrastructures scolaires, 7 écoles ont été complétement détruites et 7 autres l’ont été partiellement, à en croire radio Okapi.
Il sied de rappeler qu’en date du 16 mai dernier, le réseau des journalistes amis de l’enfant (RJAE) et le réseau des médias pour le développement (REMED), ont organisé une mission conjointe dans les villages de Bushushu et Nyamukubi, après la catastrophe mortelle ayant rasé ces 2 agglomérations du territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, la soirée de jeudi 04 mai dernier.
Cette mission consistée, au-delà de compatir avec les rescapés, documenter la situation des enfants et femmes ainsi qu’apporter une analyse contextuelle en tant qu’acteur engagés dans la communication pour le changement social et de comportement.
Rédaction