L’ampleur que prend la guerre qui oppose les forces armées de la RDC aux terroristes du M23 parrainés par le régime du Rwanda inquiète les acteurs sociopolitiques et humanitaires en RDC.
Angoissée par la souffrance que cette guerre impose à des milliers des congolaises et congolais (enfants, femmes, vielles, vieux et hommes), obligés de fuir leurs domiciles pour des camps des déplacés, Breuil Munganga exprime sa révolte, et appelle aux commanditaires de cette guerre à plus d’humanisme, à suivre la voie de la raison en arrêtant cette barbarie qui n’a que trop durée.
« Ceux qui alimentent toutes ces guerres dans notre sous-région, je leur rappellent que nous sommes tous perdants. S’il reste une part d’humanisme en eux, tous ceux qui prennent les armes et suivent la voie de la guerre, il est grand temps qu’ils les déposent. Je ne sais pas ce que toutes ces souffrances causées à un peuple désarmé leur procure ».
La présidente nationale du parti politique Alliance des congolais pour la reforme et la démocratie « ACORD », poursuit sur un ton ferme et s’interroge sur ce que les tireurs de ficelles gagnent en tuant, violant et en détruisant le tissu social congolais à travers ces guerres qui n’ont que trop duré.
« Il faut que cette guerre s’arrête », déclare-t-elle, rappelant l’importance de construire une paix durable dans la sous-région de grand-lacs, et qui sera profitable à toutes les communautés.
« Nous gagneront beaucoup plus dans la paix en terme des relations économiques que nous pouvons tissées avec les différentes communautés de la sous-région, la développer et toute l’Afrique. Ainsi nous gagneront tous à légué à notre prospérité une terre où la paix et la concorde règne, en protégeant nos vies et celles de nos enfants », renchérit Breuil Munganga.
Il sied de rappeler que les relations diplomatiques sont froides entre le Rwanda et la RDC, après que cette dernière ait accusée comme la communauté internationale, le Régime de Paul Kagame de soutenir en hommes et en munitions les M23.
Depuis ces tensions qui ne font que s’empiré, ce sont les populations civiles qui en pâtissent dans le Nord-Kivu. Kinshasa a toujours dénoncé les manœuvres de Kigali de fouler au pied tous les accords signés dans le cadre de processus de paix de Louanda et de Nairobi.
Pascal Ngaboyeka